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Les tortues sillonnées sont arrivées au Sénégal avec l’équipe de l’Institut océanographique pour rejoindre le Village des Tortues de Noflaye
- Temps de lecture : 6 min
- 14 Décembre 2022
©Urielle_Kouk
Après une première étape de « conditionnement » au Musée océanographique, au cours de laquelle les 46 juvéniles ont été placés dans un ensemble de 6 caisses spécialement conçues à cet effet, les tortues seront transportées de Monaco vers l’aéroport Paris-Charles de Gaulle le samedi 10 décembre. Elles s’envoleront ensuite pour Dakar le 12 décembre 2022, dans le cadre d’un partenariat avec Air France KLM Martinair Cargo. « Le Groupe Air France-KLM est pleinement engagé dans la protection de l’environnement et la préservation des espèces menacées. Nous sommes heureux de pouvoir apporter notre contribution à ce projet en transportant ces 46 tortues sillonnées à destination de Dakar. Elles transiteront par nos installations dédiées au transport d’animaux vivants à Paris-Charles de Gaulle, où des équipes de vétérinaires veillent 24h/24 7 jours sur 7 sur des pensionnaires en partance pour le monde entier » explique Mathieu Fleich, VP Product & Verticals pour AFKLMP Cargo.
Une fois arrivées à destination, elles seront placées pendant 6 mois dans un enclos d’observation, situé au Village des Tortues de Noflaye, un centre de conservation logé au coeur d’une réserve spéciale botanique. « Cette phase de « quarantaine » vise à habituer les tortues à leur nouvel environnement (climat, nourriture, etc.) et à surveiller leur état sanitaire, afin de s’assurer que leur introduction dans le milieu naturel ne présente aucun risque, ni pour elles, ni pour la population sauvage. Cette période de transition vise également à s’assurer de leur capacité à s’adapter et à évoluer dans la nature », explique Lamine Diagne, Directeur du Village des Tortues.
Une fois arrivées à destination, elles seront placées pendant 6 mois dans un enclos d’observation, situé au Village des Tortues de Noflaye, un centre de conservation logé au coeur d’une réserve spéciale botanique. « Cette phase de « quarantaine » vise à habituer les tortues à leur nouvel environnement (climat, nourriture, etc.) et à surveiller leur état sanitaire, afin de s’assurer que leur introduction dans le milieu naturel ne présente aucun risque, ni pour elles, ni pour la population sauvage. Cette période de transition vise également à s’assurer de leur capacité à s’adapter et à évoluer dans la nature », explique Lamine Diagne, Directeur du Village des Tortues.
Au terme de cette phase de quarantaine, les tortues juvéniles seront ainsi transférées dans une partie clôturée de la réserve pendant un an, afin de s’acclimater aux conditions de vie dans la nature. Elles seront ensuite libérées dans la réserve gérée par l’association. Cette introduction se fera selon les recommandations et les directives de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), dans le cadre d’opérations de réintroduction de la faune sauvage. Les tortues feront l’objet d’un suivi régulier par du personnel formé, qui analysera leur évolution et adaptation dans la réserve. Lors de cette période de suivi, plusieurs actions d’éducation et de sensibilisation seront par ailleurs menées auprès des communautés locales afin d’associer les populations à ce projet de conservation. « Comme pour tous nos projets, au-delà des objectifs biologiques, nous cherchons à sensibiliser le public aux causes que l’on défend. Ici, les enfants des communautés locales seront formés et impliqués dans le projet, notamment la classe de l’école primaire Joseph Sonar Ndiaye, que l’Institut océanographique accompagne dans le cadre de leur participation au concours Oceano pour Tous » rappelle Robert Calcagno.
En effet, 8 élèves et leur enseignant seront présents au Village des Tortues le mardi 13 décembre pour assister à la restitution des 46 juvéniles. Cette classe est l’une des 25 participantes au grand concours « Oceano pour Tous » organisé par l’Institut océanographique tous les ans, et bénéficie ainsi d’un accompagnement personnalisé pour la réalisation d’un projet dédié à la biodiversité. L’Institut océanographique se réjouit de la synergie mise en place entre ces deux opérations, l’une dédiée à la conservation et l’autre à l’éducation.
