Le sang de tous les autres poissons du monde contient des globules rouges qui sont eux-mêmes remplis d’hémoglobine, une molécule renfermant des atomes de fer.
Le sang pauvre en oxygène est envoyé par le cœur vers les branchies, l’équivalent de nos poumons. Celles-ci baignent dans l’eau de mer et les atomes de fer capturent l’oxygène qui y est dissous. Puis le sang réoxygéné est renvoyé vers les tissus !
Illustration Artips Sciences, inspirée du livre Au cœur des mondes polaires, |
À gauche : Le sang rouge (contenant de l’hémoglobine) d’un poisson d’une autre famille de l’Antarctique / À droite : Le sang incolore et opalescent du poisson des glaces, photo : G. Lecointre |
Mais surtout, il parvient à faire passer celui-ci directement dans le liquide sanguin – le plasma – sans utiliser de globules !
Le plasma pouvant contenir beaucoup moins d’oxygène que le sang rouge riche en hémoglobine, il faut en pomper beaucoup plus. Le poisson des glaces a donc un cœur quatre fois plus gros et des vaisseaux sanguins trois fois plus larges qu’un poisson standard.
Il a aussi beaucoup plus de capillaires sanguins afin d’amener le sang aux cellules plus facilement.
Illustration Artips Sciences, inspirée du livre Au cœur des mondes polaires, par l’Institut océanographique de Monaco. |