Certaines espèces de corail font l’objet d’études pour mieux comprendre la calcification ou la propagation de maladies, d’autres sont étudiés pour leurs molécules qui protègent du soleil ou du vieillissement. Les coraux sont à la base de nombreuses recherches pour trouver les médicaments ou le soins cosmétiques de demain ou comprendre comment se forme certaines maladies.
Les récifs coralliens ont un rôle important écologique important. Souvent dans des eaux peu riches en phytoplancton, source de la chaine alimentaire marine, ils offrent de véritable oasis de vie en plein désert océanique. De plus ils assurent aussi une barrière naturelle idéale contre les cyclones, les tempêtes et l’érosion car ils absorbent la puissance des vagues.
Les récifs coralliens : une oasis de vie
Bien qu’ils couvrent à peine 0,2 % de la surface des océans, les récifs coralliens abritent 30 % de la biodiversité marine ! Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
Les récifs coralliens assurent grâce à la pêche, la subsistance directe à 500 millions de personnes dans le monde et les récifs protègent les côtes plus efficacement que n’importe quelle construction humaine de la houle et des tsunamis.
En savoir plus :
- Les récifs coralliens par Jean Jaubert, biologiste marin et ancien directeur du Musée océanographique
Un atout majeur pour le tourisme
Atout majeur du tourisme, ils génèrent une part importante des revenus économiques des régions tropicales qui les abritent. Des bénéfices nets annuels de plusieurs millions voire milliards d’euros par an. Australie, Indonésie, Philippines, plus d’une centaine de pays bénéficient de ce « tourisme récifal ».
Perspectives médicales
Hommes et coraux ont un patrimoine génétique commun. Etudier le corail et les molécules qu’ils fabriquent, offre de nombreuses perspectives pour la santé humaine ou animal. Le génome, ensemble du matériel génétique du corail Acropora possède 48 % de correspondances avec celui d’un être humain. Alors que ce dernier ne partage que 8 % de correspondances avec la drosophile, une mouche utilisée par les laboratoires comme modèle pour les travaux génétiques ! Cela représente des perspectives incroyables pour la recherche médicale !
En savoir plus :
- Les récifs coralliens par Jean Jaubert, biologiste marin et ancien directeur du Musée océanographique
- Pourquoi les coraux n’attrapent-ils pas de coups de soleil ? par John Malcolm Shick, professeur de zoologie et d’océanographie
- Why don’t Corals Get sunburned? by John Malcolm Shick, Professor of Zoology and Oceanography
- Les fiches corail de l’Institut