ORGANISATION

Président

Président-directeur général de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) depuis le 19 septembre 2018.

Ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts, membre de l’Académie des technologies et de l’Académie d’agriculture de France.

De septembre 2016 à septembre 2018, il a été administrateur provisoire puis président de Université Sorbonne Paris Cité (USPC). En tant que président de USPC, il a dirigé l’initiative d’excellence « Université de Paris », sélectionnée en mars 2018 dans le cadre du programme Investissements d’avenir.

De juillet 2012 à juillet 2016, il a été président-directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique, après y avoir occupé différentes fonctions. Il a présidé les conseils d’administration de l’Institut forestier européen (2004-06) et du groupement d’intérêt public Ecosystèmes forestiers (2008-12). Il a aussi présidé le groupement d’intérêt

scientifique Biotechnologies vertes (2010-2013) et, de mars 2012 à juillet 2016, le conseil d’AllEnvi, l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement.

En 2015 et 2016, il a remis deux rapports au gouvernement français sur la recherche et l’innovation à l’horizon 2025 dans les domaines de l’agriculture et de la filière forêt-bois. En février 2016, il a aussi remis aux ministres chargés de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche un rapport qui dressait un état des lieux des sciences participatives en France.

Vice-présidente – Docteur

Spécialiste de la télédétection spatiale de la couleur de l’océan.

Chercheur classe exceptionnelle au Plymouth Marine Laboratory, en Grande-Bretagne, après avoir été chercheur au National Institute of Oceanography à Goa (Inde), et professeur-adjoint à l’université Dalhousie à Halifax (Canada). 

De 2000 à 2008, directeur exécutif de l’organisation internationale POGO (Partnership for Observation of the Global Oceans). Fortement impliquée dans l’aide envers les jeunes chercheurs et, de façon plus générale, dans les pays en voie de développement. 

Titulaire d’un doctorat de l’université Pierre et Marie Curie dans le domaine de l’optique marine. 

Elle a obtenu la Grande Médaille Albert I^er section Science, pour l’année 2013, et l’ordre du Mérite culturel de la Principauté de Monaco en 2022.

Secrétaire – Docteur

Membre

Directeur de Recherches du Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) au Pôle de recherches, d’enseignement et de rayonnement de la Marine nationale.

Enseignant à SciencesPo en économie maritime.

Rédacteur en chef de la revue Études Marines, et auteur de nombreux ouvrages dont :

• La (re)localisation du monde, CNRS-éditions, 2021
• Les Hommes et la mer, CNRS-éditions, 2017
• La mer, nouvel eldorado ? (co-dir. avec Claire de Marignan), Documentation française, 2017
• L’Empire des mers, atlas historique de la France maritime, CNRS-éditions 2015
• La Terre est bleue (dir.), Atlas de la mer au XXI^esiècle, Les Arènes 2015
• Atlas des Empires maritimes, CNRS-éditions, 2013

Membre

Chargée de Recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au sein de l’UMR MARBEC

Ingénieur agronome de formation, Eva Maire s’est tournée vers la recherche en écologie marine, en réalisant un doctorat à l’interface entre écologie et sciences sociales à l’université de Montpellier et à James Cook University en Australie.

Durant sa thèse, elle a développé des indices d’accessibilité intégrant l’hétérogénéité du milieu marin pour quantifier les impacts humains sur les récifs coralliens et évalué l’importance de ces nouveaux indices, en interaction avec les mesures de protection, pour expliquer les variations de la biomasse de poissons.

De 2019 à 2024, elle a  réalisé un postdoc dans une équipe de recherche interdisciplinaire issue des sciences naturelles et sociales, au Lancaster Environment Centre, au Royaume-Uni. Ses travaux visaient à mieux comprendre les impacts du changement climatique sur les récifs coralliens et la pêche artisanale, avec un intérêt particulier pour la sécurité alimentaire et la santé des populations humaines côtières.

Plus généralement, ses recherches s’intéressent aux interactions entre les récifs coralliens et les populations humaines, en utilisant à la fois des approches écologiques et socio-écologiques et s’articulent autour de trois grands thèmes : la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable des ressources marines et le changement climatique. Elle est également plongeuse professionnelle.

Elle a reçu le Prix de thèse de l’Institut océanographique en 2020.

Membre – Conservateur du Patrimoine

Directrice du musée des Confluences, Lyon.

Après un premier poste de conservateur au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, elle est chargée par la ville de Bordeaux de créer le musée Goupil, conservant le fonds de cette maison d’éditeurs d’art parisiens actifs de 1827 à 1920. En 1996, elle assure l’intérim du CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux, puis est nommée à la direction du musée d’Aquitaine. Parallèlement, de 1998 à 2000, le musée du Louvre lui confie une mission d’étude sur la collection de la Chalcographie du Louvre. En 2005, à la demande de Jacques Toubon, elle conduit le projet du Musée national des cultures et de l’histoire de l’immigration à Paris, qui a ouvert ses portes au public le 10 octobre 2007. En janvier 2010, elle prend la direction des musées gallo-romains du département du Rhône (Lyon Fourvière et Saint-Romain en Gal), avant d’être nommée à la direction du musée des Confluences en juillet 2012. Le musée qui met en dialogue les sciences pour comprendre l’histoire de l’humanité ouvre ses portes le 20 décembre 2014.

Elle est l’auteur de plusieurs articles sur la maison Goupil et sur la question de la diffusion de l’art au XIX^e siècle, ainsi qu’une monographie sur le peintre Jean-Léon Gérôme aux éditions Herscher en 1998.

Membre

Directrice-fondatrice de la Fundación Malpelo y otros Ecosistemas Marinos qui a pour mission de promouvoir la protection et la conservation des écosystèmes marins et côtiers de Colombie, tout en favorisant la gestion durable des ressources naturelles.

Ancienne ministre désignée de l’environnement, biodiversité, eau et changement climatique de Colombie de 2010 à 2012, qu’elle a représentée lors de la Cop21.

Diplômée en Sciences de la Vie et de la Terre de l’École pratique des hautes études, et plongeuse professionnelle, S. Bessudo est reconnue pour son engagement en faveur de la conservation des océans et des requins. Elle a mené de nombreuses expéditions scientifiques et projets de recherche. Grâce à sa détermination, l’île de Malpelo a été déclarée comme sanctuaire de faune et flore par le gouvernement colombien en 1995. En janvier 2012, elle est nommée directrice générale de l’Agence présidentielle de coopération internationale de la Colombie, et en 2013 présidente de la Commission colombienne de l’océan et représentante du gouvernement colombien à la Commission baleinière internationale (CBI). Elle œuvre actuellement à la mise en place et la valorisation du réseau des AMP du corridor du Pacifique-Est.

Parmi de nombreuses distinctions reçues, elle a obtenu la Grande Médaille Albert I^er Prince de Monaco section Médiation 2014.

Membre – Docteur

Directrice de recherche à l’IRD et chercheuse honoraire associée à University of Cape Town.

Elle s’intéresse au rôle des traits d’histoire de vie, des relations trophiques et de la biodiversité dans la résilience des écosystèmes marins. Elle met en place des modèles intégrés des écosystèmes marins (coord. www.osmose-model.org), quantifie les impacts de la pêche et du changement climatique par la mise en œuvre de scénarios de changements globaux (coord. FRB Emibios, BiodivERsA Sombee) et d’indicateurs de l’état de la biodiversité (coord. www.indiseas.org, panel www.goosocean.org/biology).

Auteur coordinatrice du rapport global de l’IPBES sur la biodiversité et les services écosystémiques.

Membre

Susana Salvador a été Secrétaire exécutive de l’Accord sur la Conservation des Cétacés de la mer Noire, de la mer Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente (A.C.C.O.B.A.M.S.) de 2020 à 2024.

Elle est titulaire d’un diplôme universitaire (D.U.) en lettres modernes ainsi que d’un post-diplôme en droit, éthique et théorie politique obtenus à l’Université de Lisbonne (Portugal). Elle est en outre Diplômée d’études maritimes avancées de l’Université Catholique Portugaise ainsi que de l’Institut National d’Administration du Portugal.

Susana Salvador a effectué une partie de sa carrière au sein de l’administration publique portugaise, dans le domaine des affaires internationales, de la gouvernance des océans, et plus spécialement de la politique de la pêche et de la conservation des ressources marines. Ses responsabilités en matière de gestion et de conservation des ressources marines se sont exercées à différents niveaux – national, régional, européen, bi ou multilatéral – principalement au sein d’organisations de gestion de la pêche ou de conventions ayant pour objet la protection des mers et océans.

Susana Salvador a également été Secrétaire Exécutive de la Commission instituée par la Convention pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est (Commission OSPAR) et de l’Accord de coopération en matière de lutte contre la pollution de la mer du Nord par les hydrocarbures et autres substances dangereuses (Accord de Bonn) de 2017 à 2020. 

Membre

Katja Matthes est Directrice du Centre GEOMAR Helmholtz pour la recherche océanique de Kiel et Professeure de physique atmosphérique.

Elle a obtenu son doctorat en météorologie à l’Université libre de Berlin en 2003 au sein du département des géosciences. Au cours de sa carrière, elle a effectué des séjours de recherche au Japon et, en tant que boursière Marie Curie, au National Center for Atmospheric Research à Boulder, Colorado, États-Unis. En 2007, elle est retournée en Allemagne et a occupé des postes d’enseignement et de direction à l’Université libre de Berlin et au GFZ (Centre Helmholtz Potsdam, Centre allemand de recherche en géosciences), où elle a dirigé un groupe de recherche junior de l’Université Helmholtz. En 2012, elle a rejoint le Centre GEOMAR Helmholtz pour la recherche océanique à Kiel en tant que Professeure titulaire de physique atmosphérique.

Depuis 2020, elle est directrice de GEOMAR et experte dans le domaine de la variabilité climatique et du changement climatique au sein de nombreux comités. Katja Matthes est co-auteur du 6e rapport du GIEC. Son engagement en faveur des objectifs de la Décennie des Nations Unies pour l’océan et en tant que membre du conseil d’administration de l’Alliance allemande pour la recherche marine est d’une grande importance pour la communauté nationale et internationale de la recherche marine.